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Dépenser son temps pour gagner de l’argent puis dépenser son argent pour gagner du temps ?? What’s Wrong with the World??

 

 

Tous les ans nous dépensons du temps et de l'argent pour entretenir nos gazons. Dans le pire des cas nous n'avons pas le droit d'y marcher; ni même le regarder car très souvent le gazon est aussi occultés par lauriers ou thuyas (tous les deux toxiques).

 

Vous ne vous êtes jamais demandés ce que cet ensemble de pratiques veut dire sur notre relation avec la terre sur laquelle nous vivons?

 

Quand nous regardons bien d'en face notre sécurité alimentaire, il y a de quoi s'angoisser. En cas de perturbation chronique des réseaux de distribution, la plupart des pays "développés" n’ont que quinze jours de nourriture en stock.

 

Pire, aujourd'hui sécurité alimentaire veut dire plus que le simple pouvoir de remplir ses placards. Cela veut dire aussi que la nourriture que nous consommons ne va pas nous rendre gravement malade juste avant qu'on prenne la retraite, sans parler de la généralisation des manques de moyens économiques pour se procurer des produits de base.

Face à ce filet (économique, poly-tique ET multinational) d'un tissage de plus en plus serré, Il est normal de se sentir tous petit, même impuissant.

 

Détrompez vous et re-regardez le gazon. Une solution puissante y est!

 

Finalement, il suffit juste de savoir où se trouvent ses ciseaux, et quel fil couper en premier. A partir du premier geste on trouve assez facilement comment reprendre le fil, défaire le filet une maille à la fois et ensuite tisser sa propre toile.

Si nous tissons une toile de vie dont nous sommes créateur, basée sur des processus naturels, nous pouvons ensuite entretisser nos toiles de façon horizontale et solidaire au lieu de subir un système pyramidal et exploiteur.

 

La création d’une contribue à la dissolution de l'autre, et tout en douceur

 

Si vous tondez plus de 150m2 de pelouse, vous avez presque tout qu'il vous faut pour vous mettre en route. Le bilan énergétique de votre relation avec le terrain est déjà suffisant. VOUS AVEZ DEJA LE TEMPS ET L'ARGENT NECESSAIRE. Si vous avez moins d'espace, vous n’aurez juste qu’à appliquer les principes à l'échelle cohérente avec votre terrain, vos besoins et vos ressources.

 

On peut très facilement transformer le gazon en bandes de cultures. On va éliminer le coup de bêche, puis réduire l'arrosage et le désherbage à presque rien.  Les techniques que je propose sont douces, naturelles, elles ne sont ni énergivore ni chronophage. Il va falloir un engagement bien sur. Jamais rien sans rien, mais des bons gestes, bien faits et aux bons moments peuvent induire des processus naturels absolument étonnants. L'essentiel est de comprendre la nature.

 

 

Je vous propose de créer une bande de culture à la fois, avec quelques légumes de plus dans votre système chaque année, votre confiance et savoir vont grandir avec le jardin. Cette croissance domestique finira par avoir un impact sur votre budget alimentaire, et éventuellement vos modes de consommation, nombre de déplacements et je vais oser le dire, votre santé et votre culture générale.

 

Ainsi nous allons nous créer une autre source d'énergie, et avec ce brin de ressource libéré, on peut réinvestir pour ameliorer nos propres systèmes locaux, soit pour augmenter nos productions, soit pour s'économiser du travail. Souvent les deux.

 

Géré ainsi, cette nouvelle eco-nomy, ( Un mot a remettre debout) qui est sous notre contrôle, va toujours grandir. Quand on travaille avec la nature tous le monde profit. ( A remettre de bout aussi) Ajoutons à ça que les prix alimentaires ne vont faire que grimper, le jardinier est immunisé a vie contre l'inflation, des pics energetiques et toute autre fiction nocif.

 

Un jour, tôt ou tard, cette économie nous permettra de prendre en main des choses plus coûteuses à l’installation. L’exemple du chauffage est le premier qui saute aux yeux. Il existe des solutions très performantes ET économes où c'est VOUS qui pouvez approvisionner les calories facilement par le biais de glanage autour de chez vous. La toile continue de se renforcer.

 

Pour en finir, même avant que la toile soit finie, on arrive à avoir du temps libre, pour aider avec des projets dans la communauté, des associations, des festivals, les écoles et même les journaux sympas! Ca a tout l'air d'être de la propagande utopienne, je ne le cache pas, ça en est!

J'ai envie de vivre dans un monde qui ressemble à un grand jardin où tout le monde mange à sa faim, mieux que bio et hyper local avec du temps libre pour reflechir ensemble à nos choix au lieu de subir des décisions des-intéressés.  Pour ça il faudrait être plus nombreux à jardiner.

 

Dans cette photo vous voyez un ancien potager en bandes que j'ai installé sur un plateau entre deux montagnes.

 

Chacun des 15 bandes contiens des choses differents. Le design et le technique appliqué me permettait de l'abandoner chaque semaine pour aller travailler a 50km de là.

Le creation et entretien de tous ça etais fais avec juste une journée par semaine.

 

Ici un projet d'avenir proche, le poele de mass rocket permets de se chauffer avec tres peu de bois, et que des branches. Fini la tronconeuse et debout les secateurs! Le chauffage en bois deviens accessible a tous le monde.

que la decroissance économique rhymera avec croissance végétale...

Nos quatre besoins primaires et naturelles sont de l'air, de l'eau, de la nouriture et un abri chaud.

 

Regardez bien d'ou viens les votres.

 

Toute nos besoins primaires ont etait joliment monopolisés par notre amiable mafia cosumersite internationale pendant que nous regardions K2000 les dimanche soirs. Juste pour ajouter insulte à la blessure, nous les avons payés pour nous empoisoner et ruiner notre planete toute en meme temps.

Quand on se fait une veritable investigation energetique sur nos vies modernes, on constat facilement que 80 per cent de notre energie vitale est recolté par le filet economique. L'argent qui nous reste laisse de moins en moins de pouvoir de choisir.

 

On va cultiver en bandes. L'idée est de ne plus marcher sur le sol producteur. Celui qui compacte le sol...est celui qui doit le décompacter chaque année. Le simple fait de retourner la terre lui fait perdre sa structure. A son tour cela va engendrer tout un tas de problèmes qui ont pour résultat tout le travail et toutes les contraintes qu'on associe au potager traditionnel, occupation réservée aux professionnels ou aux retraités. Ne perdons pas le Nord. Ceci est une démarche pour économiser notre énergie, pas pour créer d'avantage de travail.

Un jardin en bandes de terre vivante est non seulement plus efficace, c'est aussi plus agréable pour se promener en petites chaussures ou même pied nu sur les chemins qui passent entre les bandes. Les enfants adorent jouer dans ces configurations, et dans mon expérience, même les chiens arrivent à comprendre la différence entre chemins et bandes.

 

Ce format crée aussi une structure intellectuelle dans laquelle nous pouvons planifier nos cultures facilement. Ceci mène aussi à réduire les apports et les efforts avec une rotation de cultures bien conçue.

Cet ensemble de petits jardins est aussi plus digeste. Face au tache de désherbage suite à 15 jours d'absence, une grande parcelle de terre nue remplie de légumes en rangs semble interminable à désherber.  Une bande de terre vivante bien mûre et meuble avec des vraies bordures peut être désherbée, mulchée et plantée en une demi heure.

 

Sensation d'avoir accompli quelque chose, nous sommes plus facilement motivés à continuer.

Dans une terre vivante et couverte de mulch ou juste remplie de plantes utiles, les plantes indésirables sont moins envahissantes. Celles qui poussent sont faciles à arracher ET sont aussi témoins de l'état du sol si on sait les entendre.

 

 

 

 

 

 

 

 

Idéalement les bandes de cultures ont besoin d'être positionnées sur le terrain plus basses que la maison, garage ou autre surface qui peut nous récolter de l'eau de pluie. Ceci dit il est plus important d'être au soleil. Notre potager est finalement très loin de notre porte pour privilégier l’ensoleillement et échapper à l'ombre non seulement des bâtiments mais aussi celle des arbres qui protégent notre habitation du froid et du chaud.

Les deux papis qui habitaient là précédemment connaissaient bien la permaculture, sauf qu'à leur époque on appelait ça "la vie" ou "le bon sens". Avant de commencer le jardin, il est important de bien positionner le potager avec une vue d’ensemble du projet si vous avez déjà des idées claires sur ce que vous voulez avoir chez vous par la suite.                             Si ça semble trop compliqué tout de suite, ce n'est pas grave du tout.

Chaque heure de travail physique doit faire suite à 100 heures de réflexion.

Coupons des ficelles. Au boulot... un peu…

La largeur de chaque bande va dépendre de votre taille. Pour calculer la bonne largeur il suffit de se mettre à genoux sur l'herbe avec une brique ou une pierre dans une main. Imaginez que vous êtes au bord de votre bande de culture, en vous appuyant sur le sol à cultiver avec la main vide,  posez la brique ou la pierre aussi loin en avant que vous le pouvez.

 

Maintenant essayez de la récupérer confortablement!

 

Vous allez sûrement réduire un peu la distance. L’espace entre vos genoux et la brique est la moitié de la largeur des bandes qu'il vous faut, en moyenne de 1m20 à 1m80 pour une bande de culture.

Si votre jardin est en pente, les bandes vont être mieux placées sur la courbe de niveau. Cela va aider à retenir l'eau plus tard.  Pour trouver la courbe de niveau, il va falloir fabriquer un niveau A. Si par contre vous êtes sur le plat, vous avez la liberté de faire des formes comme des trous de serrures, des feuilles ou des mandalas.

 

La chronométrie dans l'application de ces techniques est primordiale. J'ai calculé et testé ce programme pour obtenir le meilleur résultat avec le moindre effort. Il est inutile d'en faire plus, et décevant d'en faire moins. N'essayez pas de faire les gestes plus tard que recommandé, l'herbe va gagner trop de terrain. Croyez-moi, j'ai essayé. Cette séquence de techniques est le résultat de beaucoup de ratés ou de résultats médiocres.

En décembre, il faut aller marquer la position de votre première planche sur le terrain avec le niveau A et des petits piquets, puis couvrir toute la surface avec 30cm de biomasse. La biomasse est de la matière organique. Pour le gazon, la meilleure des biomasses à poser en premier est le foin.

Si vous croyez que le foin est trop dur à trouver, vous pourriez tout simplement arrêter de tondre une grande partie de votre poulouze pendant 1 saison pour en produire.

J'ai aussi developé des techniques pour tous demarrer d'un coup sur le mulch pendant que le sol se dynamise en dessous.

Ici nous voyons notre nouveau jardin dans son premier printemps, en haut la chienne d'une amie qui observe les carrottes mais qui a compris la difference entre cultures et chemins.

Ci dessous dans l'ordre: Remplissage de BigBag, vu de coté je cale le BigBag avec mes pieds at je le tiens ouvert avec les hances dans mes poches, une tournee a l'air de picnic me fourni en feuilles mortes et rends service a la commune, dessiner plusieurs bandes avec bottes de foin retrouvés dans notre grange, bottes deficellés, foin etallé pour etablir le bon largeur, vu de loin de l'ensemble de l'installation, vu de google earth de nos premiers traits sur le terrain.

On ne peut passer à l'action que si on commence!

Si pas de foin, un mélange de feuilles mortes et tonte de gazon est aussi très bien. 20cm est suffisant dans ce cas. Si vous étes en lotissement les feuilles mortes devraient être librement abondantes et pas trop loin. On peut les récupérer dans un big bag m3. Les volumes disponibles ainsi sont étonnants.

 

Pour réussir le mélange je laisse pousser l'herbe jusqu'a 10cm de haut, j'étale une bonne couche de feuilles sur l'herbe et je passe par dessus tout avec la tondeuse qui sert de broyeur et aspirateur en même temps. Ainsi nous avons un super mélange de matières carbonées et azotées pour démarrer l'explosion de la vie du sol souhaité, c'est ainsi qu'on va recommencer à produire de l'humus.

 

Couvrir le sol avec un mulch à cette époque est aussi un des meilleurs désherbants naturells, l'herbe est littéralement digérée par la vie du sol qui se multiplie dès que la couverture est en place. Du plus petit au plus gros, les habitants des sols mangent, ils chient, ils creusent et ils meurent. La matière se fait réincarnée moult fois dans des processus qu'on comprend à peine.

 

Vous pouvez maintenir un mulch comme ça pendant 5 ans et vous auriez un super sol à cultiver après. Je préfère utiliser un engrais éphémère.

 

"L'ombre du jardinier" selon les chinois, sera le meilleur engrais. J'observe bien que mon ombre fait son effet, mais elle a tendance à passer plus souvent là où il y a des choses à manger. D'où l'intérêt de trouver des choses à cultiver sous le mulch.

 

Nous allons travailler un peu, et cultiver dès la première année. Notre objectif est de créer le super sol en juste 3 ans, en ayant cultivé 11 cultures différentes pendant ce temps.

 

 

 

 

 

 

 

Prenez note de la surface de votre bande. Entre décembre et février essayez de trouver du fumier d'origine animale. Vache, cheval, lapin, poule...même humain issu d’une toilette sèche. 1 brouette par 4m 2 est suffisante. Même si vous devez l'acheter à SuperTRUC, ce n'est pas grave. N'attendez pas encore un an si vous n'avez pas de plan fumier. Car vous n'en aurez pas non plus l'année prochaine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Février venu il est l'heure d'ouvrir le sol et ajouter le fumier. Encore une fois on va être très économe avec notre énergie. Il faut dénuder le premier mètre de la bande en enlevant le mulch. Mettez ce mulch dans une brouette et emmenez-le à l'autre bout de la bande. Maintenant prenez le temps de regarder le sol. L'herbe a presque disparu, transformé déjà en vers de terres et moult autres organismes du sol. La surface sera déjà un peu meuble et surtout humide, mais encore dure à 5mm de profond.

 

Il faut ouvrir le sol en profondeur pour aider cette couche vivante à descendre plus bas. Pour ce faire il faut planter la fourche bêche dans le sol et tirer le manche vers soi jusqu'à ce qu’il soit à 45 degrés du sol. Vous allez entendre un bruit d'arrachements multiples. C'est le réseau racinaire de l'herbe qui n'est pas encore décomposé. Au lieu de découper le gazon à la bêche pour mettre à nu la terre minérale, nous avons étouffé la couverture végétale pour créer de la vie animale. L’ancienne couche protectrice est devenue leur premier repas avant qu'ils entament le mulch.

 

Une fois que ce premier mètre est aéré de partout avec la fourche, on va ajouter notre dose de fumier et, si comme moi vous êtes sur un sol qui manque de calcium, vous allez ajouter une bonne poignée de coquilles d'huîtres broyées. (Pour savoir si votre sol a besoin de cet apport demandez aux jardiniers du secteur comment ils font pour réussir les choux fleurs. S’ils mettent de la chaux c'est qu'il en manque.) La chaux et d'autres poudres fines sont microbicides et donc pas utiles comme apport dans notre contexte. Les coquilles d'huîtres sont moins vite assimilées dans le système, on les met donc tout de suite pour pouvoir réussir les choux plus tard.

 

Une fois que tous les apports sont en place, on va prendre le mulch du prochain mètre de la planche, et le poser comme couverture sur le premier. Ainsi le deuxième mètre est à nu, on peut aérer, apporter, puis continuer ainsi jusqu'au bout, là où le mulch du premier mètre nous attend. Ainsi nous avons bougé 90% du mulch QU'UNE FOIS. Ajoutons à cela que depuis décembre, le sol est déjà devenu beaucoup plus souple que si nous attaquions une poulouze en bonne santé.

 

Alors dans cette bande nous allons faire pousser des pommes de terres. Les patates sont des grands désherbants, et en plus elles sont capables de pousser ENTRE le sol et le mulch. J'utilise cette technique pour chaque désherbage prévu. Creuser un marre? Patates d'abord. Planter une haie ou un arbre? Patates d'abord.

 

 Les semences de pommes de terres n'aiment pas les conditions humides et froides. Vous aurez constaté que sous le mulch il fait à la fois froid et humide. Pas idéal. Pour résoudre cela on va faire des petits nids dans le mulch, comme des nids d’oiseaux, pour laisser entrer le soleil et réchauffer l'emplacement de chaque semence. On peut mettre plus d'emplacements avec un PATTERN. Les nids doivent être à 45cm d'écart, et en quinconce entre les rangs. Au bout de 3 semaines les nids sont assez chauds pour y poser une semence déjà bien germée, la couvrir avec un petit bouchon de mulch.

 

La prochaine fois que vous allez utiliser la tondeuse, les premières feuilles de patates devraient être sorties. Encore de l'énergie à gagner, au lieu de porter la tonte au fond du jardin (ou pire! A la déchetterie!!), on va l'étaler en couche de 4cm d'épais par dessus notre mulch d'origine pour créer un tapis qui va occulter les tubercules du soleil. Si les patates voient le soleil, elles verdissent et ne sont pas comestibles. Bien sûr il ne faut couvrir QU'UNE FOIS QUE LES PATATES SONT SORTIES et laisser à chacune une collerette de 10cm diamètre sans tonte.

 

Et voilà que le travail est fait! Plus rien à faire. Nous avons désherbé, récupéré assez d'eau pour réussir la culture (sauf climat exceptionnellement sec, je me dis que si l'herbe autour de la planche commence à jaunir, il faut arroser)

Du bon fumier pour le jardin est aujourd'hui comme le bois bien sec. INTROUVABLE. Une fois que vous commencez à jardiner, vous allez forcément rencontrer d'autres jardiniers, et les bons plans vont finir par se manifester. Nous avons les toilettes sèches et des poules. Dans notre deuxième année notre plan fumier est chez nous. Encore circuit court.

Ci dessous dans l'ordre: Denuder le sol du mulch, former les nids en quinconce, semence posée dans le nid, bouchon de foin pour proteger, premiers feuilles qui sortent, application du tonte de gazon, plantes en plein croissance, floraison, recolte.

Si jamais l’arrosage devenait nécessaire, il faut le faire intelligemment et comprendre que le mulch nous fait des économies d'eau par trois voix :

 

               Il empêche l'évaporation.

 

               Il ralentit l'eau de pluie pour la laisser pénétrer doucement vers le sol.

 

               A condition d'être bien équilibré et adapté au sol, Il nourrit les habitants    

               du sol, fournissant les matières premières pour fabriquer l’humus 

               (molécule qui retient 6 fois son volume d'eau).

 

Cette deuxième fonction de ralentissement pourrait nous poser des problèmes.

 

Pendant une canicule, un arrosage sur le mulch est toujours évaporé le lendemain sans arriver dans le sol. Du coup il faut arroser le soir, sans poire, et SOUS le mulch.

On peut déverser 10 litres d'eau par m2 et prendre son temps à le faire! Après, plus rien pendant 10 à 15 jours. S’il pleut régulièrement chez vous,  ou juste s'il fait beau sans faire de grosses sécheresses, vous n'avez littéralement plus rien à faire avant la récolte.

 

Ci dessous dans l'ordre: décembre poser du mulch epais sur l'herbe, février aérer le sol, février preparer les nids, avril planter les semences, juin toute est couvert de tonte et en bonne santé.

 

Quand les feuilles commencent à avoir des taches marrons, il est l'heure d'agir. Ces taches sont le signe du mildiou des solanacées,  un champignon ravageur qui s’attaque aux tomates et aux pommes de terres. Si trop de spores descendent vers les patates, elles vont pourrir à la cave assez rapidement. Pour résoudre ce problème on va arracher les tiges et les feuilles qui portent des spores et en faire un tas au bout de la bande en attendant le bon jour pour récolter les tubercules. Suite à une infection de mildiou, ne cultivez ni tomates ni pomme de terres pendant 5 ans dans la bande.

 

Dans la prochaine dizaine de jours, guettez la météo pour trouver une journée qui va être belle, ensoleillée et surtout sans pluie. Ce jour-là, il va falloir se lever tôt (avec le soleil) et descendre au jardin pour arracher tout le mulch et regarder combien de patates vous avez produit.  Les tubercules se trouvent tous à la surface, tout beau, tout propre.

 

Il faut les trier, mettant de coté tous les bons spécimens, posés sur le sol.  Il va y avoir des abîmés et des grignotés; celles-là on les embarque pour les manger dans le mois qui suit.  Pour toutes celles qui peuvent se conserver, il faut les aligner sur un coté de la bande et les laisser au soleil. Une journée au soleil fait épaissir la peau pour la conservation.

 

Maintenant rentrez à la maison et appelez au travail pour dire que vous ne viendrez pas travailler aujourd'hui! Prenez tranquillement un bon petit dej avant d'aller re-aérer le sol comme en février, avec une fourche. Le travail d'aération cette fois-ci devra être une vraie amélioration sur la dernière fois. La terre devrait tomber en mottes et miettes devant l'action de la fourche. Ne cherchez pas plus. La texture fine et friable viendra plus tard.  Si le sol est toujours lourd et compact, c'est que le processus va être plus long, et que vous allez devoir être vigilant à ton sol et peut être en demander plus à une personne expérimentée.  Certains sols mal traités peuvent mettre beaucoup plus de temps à revivre complètement et à acquérir la structure qui nous permet de jardiner facilement. Dans tous les cas ce qui est sûr, c’est que vous n’allez constater que des améliorations du sol.

 

On peut aérer la première moitié le matin, et à midi, il faut retourner les pommes de terres pour les faire bronzer de l'autre coté. A ce moment, profitez de la manutention entamée pour aussi les déplacer sur la terre déjà aérée.  Ainsi la deuxième moitié de la bande est libre pour recevoir son aération le soir. Allez faire une grande sieste et revenez une fois que les ombres s'allongent pour finir le travail et tout replanter avec les prochaines cultures.

Si vous êtes en haut d'une pente et que c'est votre première planche sur la courbe de niveau chez vous, on va la transformer en baissière. Si c'est une planche de culture normale qui va continuer son cycle de production évolutif... vous pouvez sauter le prochain paragraphe.

Creuser une baissière

 

Et maintenant un peu de travail physique. Un événement unique qui va économiser des arrosages dans l'avenir et augmenter l'autonomie hydraulique de votre terrain. Cette première planche va donc être transformée en baissière et butte.

Une baissière est une tranchée. Creusée souvent sur la courbe de niveau (mais pas toujours) elle sert à récupérer et à freiner l'eau du ruissellement,  ou à diriger l'eau excédentaire venue d'une toiture, route ou autre surface imperméable.  L'eau qui rentre dans la baissière s'infiltre doucement dans le sol pour ensuite continuer son chemin, très lentement, sous terre, afin de retrouver les cours d'eau ou même les nappe phréatiques dans un état propre, sans avoir érodé le sol ni emporté les minéraux. Une grande partie de cette eau se retrouve réabsorbée par notre végétation.

 

Le butte est simplement la terre sortie de la tranchée, empilée avec le mulch en contrebas de  la tranchée. Ne pas confondre ceci avec les buttes auto fertiles. Cette butte devient par la suite une zone de culture supplémentaire, idéale pour planter des arbres ou des arbustes.  En attendant qu'ils poussent, on peut ainsi continuer à cultiver des légumes pendant 5 années.

 

La taille de la tranchée va dépendre du sol et de la quantité d'eau qui va y arriver. Chez nous notre sol est plutôt sableux et déjà très riche en matières organiques. Même que nos baissières prennent le trop plein des goutières avec un fort débit d'eau,  la section de la tranchée n'est pas grande. 20cm x 20cm. Notre sol est aussi tellement perméable que j'aurais dû poser les baissières juste un peu plus en descente pour mieux distribuer l'eau.

 

Sur un sol argileux ou dans un climat où la pluie tombe en gros événements irréguliers, une baissière doit être plus volumineuse.

Règle de base... "si la baissière déborde, elle est trop petite"

 

Le travail va être beaucoup plus facile suite à la culture des pommes de terres. C’était tout calculé pour faciliter la tache. Si la terre de la butte va déborder sur du gazon vivant, je conseille une sous-couche de mulch. A la fin il faut remettre la couche de vieux mulch pour tout couvrir, et continuer de cultiver, rassuré que chaque bande de culture que vous allez ajouter par la suite sera déjà hydratée par en-dessous.

Ci dessous dans l'ordre : Mes enfants avec le niveau A pour chercher le courbe de niveau, les pommes de terres sous foin pour tracer et preparer la baissière, le sol après, une baissière fraichement creusé, la même baissière mulché et replanté avec des vivaces et des jeunes arbres, vu d'en haut une serie de 5 baissieres qui vont être la fondation de ma design pour les poules en fôret comestible/ pâture tournant.

Comment continuer à cultiver ET faire évoluer son sol ET son jardin.

 

Ayant aéré la deuxième moitié de la bande, et mis les patates en sacs et à l'abri,  il faut remettre le mulch en place, et planter des poireaux, salades et fenouils.

 

Je vous conseille d'acheter les poireaux chez un pépiniériste la première année. Le résultat vaut vraiment le coup. Arriver au même résultat soi-même à partir de graines est particulièrement difficile. Les jeunes poireaux doivent avoir les racines ET les feuilles taillées pour faciliter la repousse. Il suffit de percer le mulch ET la terre avec un plantoir afin d'insérer le poireau jusqu'au fond.

 

A ce stade je cultive toujours en lignes droites. Il y a de bonnes raisons. A tous ceux qui ont des idées anti-linéaires, attendez encore un peu. La liberté d'expression et les patterns plus "naturels" dépendent aussi d’un sol de très bonne qualité. Nous y serons dès la 3ème année.

 

Mettre un cordon pour marquer la ligne du centre et remplir la ligne. Une fois ceux-ci plantés, je travaille vers le bord, une ligne à la fois (20cm entre lignes et 15cm entre poireaux) en mettant une salade et un pied de fenouil parmi chaque 10ne de poireaux. Une fois que la première moitié de la bande est remplie, on déménage de l'autre coté pour compléter de la même manière. Il faudra compter 50 poireaux et 5 de chaque de salades et fenouil par m2. Le tout doit être arrosé abondamment tout de suite et puis surveillé (et arrosé si besoin) pendant 10 jours.

Les poireaux vont avoir besoin d'être coiffés régulièrement. Les feuilles poussent trop longues et redescendent vers la terre. Un coup de ciseaux à chacun les oblige à grossir. Ainsi nous produisons des beaux poireaux à manger jusqu'en Avril.

 

Les racines font une action de brise mottes incomparable. La terre va être prête par la suite pour semer des graines n’importe où. Mangez les salades et les fenouils, surtout veillez aux premiers coups de gel, ne laissant que les poireaux dehors pour l'hiver.

 

Quand vous arrachez les poireaux, ils doivent venir tout seul. Le signe que tous vont bien là dessous est que vous n'avez pas besoin de fourche pour les sortir. La terre est meuble, riche, humide et déjà pleine de vie. (Dans le cas contraire, c'est que le sol d'origine était déjà très pauvre, continuez quand même, le résultat viendra à force!) Par le biais du design en bandes de cultures, le sol restera toujours en forme.

Maintenant ça devient un peu compliqué. Souvenez-vous d'avoir chanté en canon à l'école? On va faire la même chose dans le jardin avec nos bandes de cultures.

 

Pendant que la première bande est pleine de poireaux, on va faire une autre bande, à 60cm de la première, parallèle, dessinée avec le mulch EXACTEMENT COMME LA PREMIERE, pour désherber avec des pommes de terres sous mulch.

 

Je continuerai par la suite à vous raconter la succession des cultures avec l'évolution en maturité et le design pour la première bande. Vous n’avez qu'appliquer la technique à chacune des bandes au fur et à mesure que vous les créez.

 

Au bout de 3 ans, vous aurez 3 bandes, deux en évolution rapide et la première sera presque autonome et un régal à cultiver. Le travail exigé sera toujours en chute alors que la production sera en augmentation. Au bout de 5 ans, vous aurez une production très variée et conséquente.

 

A ce stade on peut se poser de vraies questions sur nos avenirs. L'énergie libérée est suffisante pour le faire.

 

On peut arêter avec les 35 heures qui, à mon avis, est  tout sauf solidaire. Avec les 35 heures nous consommons juste autant de carburant que dans les autres pays mais pour faire moins d'heures. Nous nous retrouvons tous ensemble en week-end pour nous détendre ou pour trouver une alternative. Je trouve qu'un emploi ou une activité à 24 heures est véritablement plus solidaire. On peut se déplacer 3 fois au lieu de 5. Passer 2 jours par semaine à s'occuper de nos ressources ET avoir le même week-end que les 35 heuristes. Chez nous, nous avons même pris l'habitude de rester à la maison le samedi et dimanche pour libérer l'espace public pour les autres. (Ca veut dire qu'égoïstement si nous allons en ville c’est en semaine quand tout est tranquille!)

 

Une fois arrivé à ce stade, ayant trouvé ou créé l'activité complémentaire qui convient à nos talents et passions personnelles, nous rentrons véritablement dans l'économie du nouveau paradigme. Sans même le savoir nous commencerons à avoir un impact très positif dans la communauté aussi.

La prochaine culture dans la bande va être Fèves et Petits Pois. Dans certains coins on peut les semer fin octobre pour les manger en avril. Dans d'autres il fait trop froid et il faut attendre fin janvier ou février pour semer. Dans les deux cas il faut leur faire de la place. Normalement la bande va contenir entre 5 et 7 rangs de poireaux. Je conseille de les récolter "un rang sur deux" pour faire de la place. Maintenant c'est très simple, enlevez le mulch dans les rangs vides et émiettez la terre avec vos mains ou avec une binette. Semer petits pois dans un et fèves dans l'autre. Mettez la dose bien dru! Si les températures hivernales sont en dessous -8C ne tentez pas de semer en octobre. Ceci dit si c'est possible ça vaut le coup. Ces deux cultures n'aiment ni chaleur ni sécheresse. J'ai commencé des essais de démarrage de rangs entiers en goutières, sous serre à repiquer en février. Les résultats serons publiés ici durant l’été 2016.

 

La famille des légumineuses (pois, haricots, fèves, lupins, acacias, genêts etc...) n'aiment pas cohabitater avec les alliums (ail, oignons, poireaux). Le manque de croissance en hiver fait qu'il y a tolérance,  mais au printemps il faut se dépêcher de manger les poireaux pour laisser profiter les légumineuses.

Maintenant nous n’avons qu’à attendre que ça pousse, donc occupons-nous de la structure de la bande. On va occuper deux endroits (les extrémités des bandes) avec des vivaces et surtout avec des plantes qui ont du bois dans leur constitution. Le choix est énorme. Chez nous ce sont : des aromates, plantes médicinales, fleurs, buissons fruitiers… Commencez par vos envies et besoins, acceptez tous les plantes offertes et glanez les boutures quand vous le pouvez. C'est ainsi qu'on apprend à connaître les plantes. Il suffit de les accueillir chez soi.

 

Ces plantes sont toutes très autonomes, et se reproduisent souvent juste par division ou bouturage. Très vite nous avons eu ainsi de quoi faire des beaux cadeaux, ou même de quoi vendre sur un vide grenier.

 

Il est très important de choisir des plantes avec du bois dans leur constitution. Quand on les taille ça fait du mulch sous forme de petit bois.

Nous allons augmenter l'autonomie du sol en ajoutant d'abord des feuilles mortes, puis petit à petit du bois. Ainsi nous invitons les champignons à s'installer, réduisant le besoin de limaces pour digérer ces matières. Les champignons produisent aussi un humus de meilleure qualité qu'avec du mulch issu de plantes herbacées.

 

Plus important encore, la présence de bois vivant sous forme de buissons va apporter le maillon qu'il faut pour que les champignons commencent à distribuer les richesses du sol en échange de sucres et amidons fournis par les arbustes. Maintenant la véritable économie du sol commence à prendre en charge le travail. (Ne le dites pas au fisc sinon ils vont vouloir taxer l'économie souterraine).

Ces vivaces vont aussi abriter toutes sortes d'insectes et d’animaux. La force de la diversité va être évidente.

 

Les plantes à bois sont plus complexes et plus évoluées que les herbacées. Leur présence dans un écosystème peut être comparé à une école où les enfants de tout âge sont mélangés. Les plus grands aident les plus petits et l'ensemble à moins besoin d'intervention extérieure.

Continuons avec les légumes. Notre prochain ensemble de cultures va être piloté par les choux de bruxelles. Ils ont besoin d'être démarrés en godets en février pour être repiqués en Mai. Ils vont occuper le sol jusqu'en février de l’année suivante et à la fin, chacun prendra beaucoup de place. Deux rangs avec 80cm entres les plantes est idéal. Que les fèves et petits pois soient toujours présents n'est pas gênant, juste attention à ne pas écraser les jeunes plantes de choux pendant la récolte des légumineuses. Il faudra ensuite faucher les fanes des légumineuses et les poser comme mulch. Maintenant remplir l'espace avec quelques choux rouges, des salades, fenouils, radis noirs et des fleurs annuelles comme les soucis, œillets, cosmos, capucines et autres.

 

Il doit être très facile maintenant d'ouvrir un trou ou un rang dans le mulch, émietter la terre, semer, arroser et attendre. Une fois que les graines ont levé, refermez le mulch autour des plantes.

 

Parmi les salades, choisissez les 3 plus belles et laissez-les monter en graines. Les fleurs annuelles vont le faire d'elles-mêmes. Récoltez un peu de semences pour sauvegarder ou partager, puis secouez toutes les têtes des porte graines partout sur la bande.

 

Toute matière non comestible générée par la bande doit y retourner sous forme de mulch. Inutile de le transporter jusqu'au compost. Tout désherbage est une récolte de mulch. Gardez juste un lombri-compost à coté de la maison pour les épluchures de cuisine. Il va falloir un seau ou une caisse en bois pour chaque planche pour entasser et couvrir les plantes non désirées qui refusent de mourir dans le mulch. Le chiendent est redoutable, ses réseaux racinaires emportent assez de terre pour qu'il puisse vivre sur la lune. Sous un seau (donc coupé de la lumière, avec une poignée de tonte et des copeaux de bois) il peut être recyclé en nourriture pour la vie du sol.

N'oubliez pas de commencer encore une bande de patates!!

 

A partir de maintenant on va juste maintenir une couverture de mulch léger, (pas plus de 4cm) et garder des réserves dans un coin pour en ajouter si besoin. Attention au bois broyé. Il est génial, il apporte des "sucres lents" et il est très esthétique, meuble etc. mais jamais de sapin et attention à ne pas en mettre trop. Trop de matière carboné dans le mulch va déclencher un manque d'azote dans le sol.

 

Une fois que tous les choux de Bruxelles sont mangés, il faut hacher les tiges avec une bêche, re-aérer la terre si besoin et enlever le mulch pour laisser réchauffer le sol pendant mars et avril.

Nous allons cultiver des carottes.

 

Les carottes ne sont pas faciles. On sème, on arrose tous les jours s’il fais sec, on attend, et elles lèvent enfin toutes fines et rikiki. Elles donnent l'impression de ne rien faire, on tourne le dos et hop quelques jours plus tard!  Une forêt de carottes qui a besoin d'être éclaircie!

 

Pour résoudre ce problème je n'ai aucune astuce. Le timing est primordial. Avec la bande dénudée de mulch, si elle reste humide, toutes les graines jetées dans le sol l'année d’avant vont germer. Spontanément la bande va être remplie de salades et de fleurs. Vous allez avoir une pépinière semi sauvage. Dès que ça commence à germer on peut semer les carottes. En rang, ou en poquets, comme vous voulez. Ca peut rater donc veillez, et si besoin, refaire le semis.

 

Pour produire les jeunes poireaux à repiquer après les pommes de terres, je les sème en barquette et je les repique ici entre mes rangs de carottes. (C'est extrêmement laborieux et minutieux) Les carottes et les oignons (ou autre de la même famille) sont des cultures complémentaires, l'un protége l'autre mutuellement de leurs moucherons respectifs.

La bande doit être super remplie, de carottes, salades, oignons ou poireaux, et de fleurs. S’il reste des trous, mulcher et ou planter.

Pendant cette attente du réchauffement du sol et de la germination, il est l'heure de s'occuper des bordures.

Nous avons créé des zones riches et humides, en marchant sur les chemins, nous compactons le sol. Ces conditions humides et compactes vont inviter le bouton d'or. Plante terrible qui rampe et marcotte pour envahir, décompacter et déshydrater un peu le sol. C'est son rôle dans la nature. Il ne faut pas lui en vouloir. Sa présence dans les bandes devient assez pénible, et la bordure peut devenir floue. Pour résoudre ces deux problèmes je pose d'abord un cadre en planches debout sur les bords de ma bande. Les planches sont calées entre piquets plantés dans la terre. Aux extrémités je laisse les vivaces remplir l'espace sans frontière fixe. A l'extérieur de mes planches je plante des fleurs à bulbes, jonquille, tulipes, iris. Et aussi de la consoude. Mais pas n'importe laquelle, la consoude B14 de Russie est un hybride avec des graines stériles donc elle ne  se répand que par la division des racines. Ses racines (avec les bulbes des fleurs) forment un mur sous terrain pour empêcher le bouton d'or et le chiendent de passer. Les fleurs hâtives des bulbes vont attirer les pollinisateurs et les feuilles de consoude vont empêcher l'herbe de pousser contre les bordures. La tondeuse passe nettement en dessous les feuilles ainsi éliminant le besoin de débroussailler. Quand il y a trop de consoude, on peut faucher à la main et la mettre en mulch. Ses feuilles sont hyper riches en minéraux. Les planches vont former un cadre aussi pour retenir le mulch, le sol va être construit de par en haut et de par en bas, et ça finira un jour par faire une bande surélevée.

 

A partir d'ici, je vous laisse trouver vos propres idées. C'est très important de s'approprier la science et pas juste copier la technique. J'ai vous ai donné UN PEU de science mais pas tout. Ce que vous avez lu est juste un résumé de technique qui marche, soutenu par assez de science pour vous donner des pistes.  Cette technique est le résultat d'avoir déménagé pas mal et d'avoir la conviction que sans potager je suis perdu. Il est possible de faire beaucoup plus d’un coup, pour les enthousiastes et les fous furieux je fais des stages tous les ans à partir de décembre, contactez-moi pour plus d’infos.

 

J'espère que ça peut vous aider juste à trouver la porte vers un monde autre que celui de la culture de consommation, l'ignorance et la dépendance malveillante dans laquelle nous sommes un peu prisonnier.

Maintenez vos bandes remplies, hiver comme été. Changez de famille à chaque culture, essayez de grouper les cultures qui se terminent en même temps pour faciliter le travail. Dans le doute et l'imprévisibilité éternelle de la nature et les saisons, cultivez en rangs ou poquets bien larges pour pouvoir remplacer une culture sans déranger l'autre. Mettez des légumineuses aussi souvent que possible.

 

A bientôt avec plus d'infos.

 Cette page est en construction, il y a encore pas mal a mettre en texte et photos. elle sera fini bientot. Merci de votre comprehension.

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