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L'essence du design en Permaculture

 

On peut avoir tous les éléments dont on reve, mais si ils ne sont pas liés correctement, l'image du joli paradis peut devenir  énormément de travail. Le vrai travail du permaculteur est de lier les bénéfices fournis par un élément aux besoins d'un autre. C'est un jeu sans fin...

 

Voici comment on joue chez nous

Dans ces deux videos j'explique de façon globale le design chez nous.

 

Pour se realiser un design domestique, il faut d'abord rever la vie qu'on a envie d'avoir en relation avec le terrain.

 

Ensuite il faut trier les elements de ce reve par frequence d'intervention pour creer les zones de proximité, puis les orienter dans les secteurs par rapport aux elements exterieurs; vent, soleil, bruit, pollution, vue etc.

 

J'appel ça un design en 2D.

 

Ensuite nous regardons le relief pour faire une cascade d'eau et nutriments par le parcours le plus longue possible, design 3D.

 

La realisation du design dans le bon ordre est ce que j'appel le design 4D.

 

 

par la suite vous trouverez les details sur les elements et les mises a jour au fur et a mesur qu'on les réalise.

Design en 4D

 

De toute façon il ne faut pas etre trop pressé. Je suis capable de concevoir l'osature d'un design simple comme ceci en quelques heures. En quelques jours de travail intense on peut avoir aussi les dimesnions, un plan a l'echelle et un bon idee de l'ordre d'attaq. Ceci dis, rien ne vaut le connaissance du terrain gagné au bout de deux ans.

 

Dans un premier temps nous avons du quoi nous occuper. Les petits details de le design se feront avec le temps et surtous avec l'observation.

 

D'abord nous devons rendre un parti de la maison habitable et fonctionelle. Quelques prises de courant, un robinet, une douche, poser les toilettes seches et s'assurer un stock de bois de chauffage.

 

Par la suite nous devons decider rapidement l'emplacement du potager, poser du mulch et du quoi recuperer un peu d'eau de pluie. J'appel notre potager le chantier vivant. Elle est en travaux, comme la rest du site. Transformer le sol da facon non violent vas nous prendre 3 ans. Son objectif est d'etre aussi autonome que possible, que nous pouvons se nourir a tous moment et travailler comme les fous sur le maison ou sur le terrain, avec des poses saisoniers pour planter, recolter et transformer. Nous avons des techniques qui nous permets d'esquiver 80% de l'arrosage et desherbage associés à un potager classique.

 

Pour chaque element du design vivant, j'utilise une programme de cultures successives pour m'aider avec la mise en place des elements vivants et faire evoluer terrain.

 

Tous doit etre orchestré pour que le jour ou le maison est fini, les systemes vivantes autour serons presque murs aussi. Nous avancons comme le tortu, lentement mais toujours a l'abri.
 

2014...Avec le jardin en route, nous avons commencé le plus gros. Le cheminée et la fenêtre du four à pain etaient ecroulés, une étape de maçonnerie avant de poser le préau afin de s'appuyer sur l'ensemble comme echaffodage pour refaire le toit. L'ensemble est couvert par une charpente toute a fais originelle, et nos bottes sont à l'abri.

La Serre sur Baissière...franchement, je me suis etonné moi meme de la resultat. 

 

(carrottes en goutieres pas terribles, mais petits pois marche bien)

Avec un toit tout neuf, fallait commencer à poser la phyto et la mare pour pouvoir mettre les goutières. Du coup entre le fin du chantier toit et la pose des goutières, 3 mois s'est écoulé...et beaucoup d'eau!!!

traitement des eaux grises.
C'est plus compliqué administrativement que physiquement. Même si le travail peut nécessiter de l'aide mécanique.  À la condition d'avoir les toilettes sèches, et d'utiliser exclusivement les produits naturels, on peut nettoyer les eaux grises facilement avec des plantes. Ensuite le design peut récupérer cette eau pour autres usages, c'est comme si nous avons deux fois le volume d'eau à utiliser! Sans parler des bénéfices d'avoir un écosystème aquatique de plus dans les environs, le cout d'installation est moins qu'une fosse classique, les degats sur le terrain aussi. Nous avons prévus de lier nos eaux purifiés d'abord a une mare (office de contrôle visuelle) puis les envoyer vers des baissières qui feronts la fondation du notre élément "paradis des poules."
 

La secheresse de 2015 nous a frappé en deuxieme année des travaux. Le Design toujours qu naissant a pris un coup, comme j'ai dis au debut, rien ne vaut deux ans sur le terrain, et il faut s'occuper d'eau d'abord.

Puis il a fini par pleuvoir...

2015... coté positive, il n'as pas plu pendant que nous avons fais le toit coté est. Chantier titanique, 18m de batiment, sur un diagonal de 5m50, et 3 fenetres "chien assis" construits autour des fenetres double vitrage de recup. 3 mois de travail avec un pose de 15 jours au millieu

Gestion des poules

 

 

Les poules, en liberté totale vont faire des dégâts dans les légumes à coup sur. Il faut les enfermer, mais les rendre heureuses en même temps. Une poule qui s'échappe est une poule qui s'ennui. Les clôtures en grillage sont, pour moi une affaire provisoire et primatif.  Nos clôtures vivantes et comestibles sont conçues pour être imperméables aux poules et comestibles a la fois, constitués  d'une melange d'arbres fruitiers, saule oziers tréssés et éspeces de soutien.

 

Nous avons déjà dirigés l'eau récupérée de façon automatique dans les baissières pour qu'ils nous donne a la fois irrigation et ralentissement d'eau. Ainsi notre systeme vas etre plus resilient aux secheresses. Une fois plantées de haies comestibles, ces lignes sur les courbes de niveaux nous dessinent une serie de  4 parcs tournants pour pouvoir alterner le pature des animaux a partir d'une parc centrale, juste l'ouverture et fermature de quelques portails suffit.

 

La symbiose entre poules, arbres et baissieres nous font une systeme croissant en fertilité avec regulation des parasites des arbres, apport de fumier, action de remuer les matières organiques et une bonne diversité de nouriture et microclimats pour les poules.

 

Il reste à abriter les animaux de façon intelligent. Selon un vieux design de Bill Mollison, nous allons construire une cabane pour les poules, centralisé dans un parc au millieu de tous ces parcs, et joint a le coté nord de notre serre de façon à pouvoir le chauffer avec le chaleur des animaux. Les goutières de la cabane fournira l'eau, à la fois pour les poules et pour l'arrosage de la serre et jardin. Le nettoyage de litiere sale peu etre fourché d'un batiment a l'autre facilement, ou la pollution d'un coté deviens la resource de l'autre.

 

En attendant tous ca, (une affaire de 3 ans donc 2019 au plus tôt) un lot de nos poules  sont dans un mini version faites en grillage ou elles nous produisent du mulch enrobé. Et nous en avons d'autres qui sont en mission dans notre system ambulant. De la verdure fraiche quotidien pour les poules... entretien d'herbe et de l'aide à creer les traits du design, et bien sur oeufs pour nous.

 

 

Fin du deuxieme année, le travail elimine le travail

A partir d'un minimum de confort à la maison et avec un jardin qui pousse, nous commençons le lieu pour projet associative, qui est déjà un grand succès.

Se lier a l'exterieur.
 
Foncer vers l'autonomie alimentaire ne veut pas dire s'isoler du monde. Au contraire. Ma vie sociale n’a jamais étais aussi riche. Regroupements de producteurs/ consommateurs, monnaies locales, ateliers et échanges de savoirs faire, chantiers collectifs chez les uns et les autres, et même du temps juste pour faire la fête ensemble, partir en balade, se lever avec le soleil toute l'année, s'arrêter à temps pour ne pas tomber malade....
 
 
Je crois bien que c'est le but non???
 

 

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