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comment faire du potager quand on est trop occupé pour le faire

agir avec la nature
au lieu de travailler contre

 

Très simplement prendre un autre point de vue par rapport a la nature nous donne les clefs de comment agir pour le long terme. Nourrir le sol et ses milliers d'habitants, quelques interventions manuelles et légères combinées avec un design intelligent et réfléchi nous permettent de créer un potager en permaculture.

 

Réduire même éliminer les taches d'entretien, désherbage, arrosage, apports de fumier et de compost. C'est une réalité.

 

Si, parmi nos vies de plus en plus chargées, on arrive à trouver 1 jour par semaine à dédier à un potager, avec la contrainte de présence quotidien d'un quart d'heure pendant le mois d'avril et début mai on peut éliminer 80% de nos achats de fruits et légumes en quelques années.

 

Par conséquence, le trou dans nos budgets alimentaires nous permet de moins courir, faire des choix de vie intelligents au lieu de réagir bêtement aux besoins matériels sugérés par le monde industriel.

 

Produire mes légumes moi-même me libère de beaucoup de contraintes autrefois imposées par la vitesse de la vie de consommateur.

 

J'ai eu le temps de poursuivre des activités dont j'ai rêvé, de développer mes compétences jusqu'à pouvoir vivre de cet ensemble d'éléments. Potager, cueillette, cuisine, design, travail du bois, maçonnerie, pédagogie, entraide.

Comment faire?

c'est presqu'un jeu d'enfant
 
occupons-nous de la terre et les légumes s'occupe tous seuls Pière Rhabi
 

L'essentiel est de nourrir les habitants du sol. Un repas grossièrement équilibré en Carbone, Azote et Lignine est approvisionné en forme de couche de matières organiques.

Posée par terre dans la forme qu'on conçoit par design, cette couche (qu'on appelle un mulch) suffit pour lancer un jardin potager autonome. Un mulch épais posé sur l'herbe à l'automne va faire office de désherbant, stockage d'eau et stimuler les habitants du sol et leur diversité.

 

Le processus de décomposition va créer une abondance de tout qu'il faut pour les légumes. Au printemps, on ajoute quelques apports là où il y en aura besoin (selon les qualités du sol d'origine et les cultures à planter), puis un petit travail d'aération de la terre avec une fourche bêche et c'est prêt soit à planter sous le mulch (pommes de terres), à travers le mulch (plantes démarrés) ou ajouter de la terre végétale par dessus pour semer les cultures les plus délicates. (Carottes, haricots, betteraves etc.)

Au bout d’une saison, quand la récolte des premières cultures est terminée, un deuxième travail d'aération nous rend la terre prête à recevoir autres choses selon une rotation intensive aussi conçue pour minimiser le travail et harmoniser l'écosystème du sol.

Eté, comme hiver, le jardin peut être plein de produits de saison, on peut partir en vacances pendant 15 jours même en été, le plus grand travail est dans les récoltes et les préparation des bocaux.

 

Il suffit d'un bon design, une bonne rotation avec des ensembles de plantes complémentaires qui partagent les même lits, et de maintenir en place un mulch à tout moment.

Egalement pour les projets associatifs autant que pour les particuliers, je suis maintenant disponible comme conseiller et animateur pour vous accompagner dans vos designs, gérer la mise en place et apporter une formation complète à ce sujet.

 

Les formations peuvent accueillir jusqu'à 30 personnes à la fois, avec service de gestion des chantiers collectifs possibles pour la mise en place du potager. Ainsi les projets avancent vite, les liens sociaux sont renforcés et les coûts sont dispersés.

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